RDC : 4 milliards Usd pour 5 zones agro-industrielles

La superficie de République Démocratique du Congo s’élève à 2 344 860 km2, les terres arables représentent plus de 8 millions d’hectares ; Le Fleuve Congo est le second au monde par son débit (80 832 m3 /s maximum) et le second plus long d’Afrique après le Nil.

Le pays n’est pas sujet à la sécheresse, mais est handicapé par un système de transport intérieur médiocre, qui entrave la mise en place d’un système national efficace d’approvisionnement alimentaire en milieu urbain.

Ces projets agro-industriels devraient connaître la participation de plusieurs opérateurs économiques nationaux évoluant dans le secteur de l’agriculture.

L’objectif est de mécaniser l’agriculture et d’utiliser les nouvelles technologies agricoles en milieu rural, de créer des chaînes de valeur, de créer des emplois, de conduire la RDC vers l’autosuffisance alimentaire, ce qui permettrait la réduction sensible des importations alimentaires. On apprend qu’il s’agit du fruit de 4 mois entre experts congolais et ceux de « Vital Capital », à l’initiative du Président de la République, plus que jamais déterminé à réussir le pari de la diversification de l’économie nationale par la primauté de l’agriculture sur les mines.

En se penchant sur le secteur agricole congolais, le constat est désastreux : l’absence de système intégré, des fermes abandonnées ou détruites, manque d’industries agricoles autour des grands centres urbains, pour répondre à une demande de plus en plus croissante dans un pays de plus de 80 millions d’habitants.

Face à ce constat et pour canaliser les investissements privés internes et externes, le gouvernement a mis en place un programme national d’investissement agricole (PNIA) et une stratégie basée sur les parcs agro-industriels (PAI), qui devront intégrer et développer l’agriculture.

le gouvernement a décidé des incitations douanières et fiscales exonération des taxes sur les intrants agricoles en vue d’attirer des investissements dans le secteur de l’agriculture. Les produits sont exonérés des droits et taxes à l’exportation. Sont également exonérés, les équipements et véhicules utilitaires pour l’exploitation agricole. Les redevances honoraires aux postes frontaliers sont réduites à 0,5% et perçues à un guichet unique. Il existe également un guichet unique pour la création des entreprises, dont le délai n’est plus que de trois jours. Pour faciliter la circulation des produits, un programme routier reliant les chefs-lieux des provinces est en exécution.